Expédition hivernale au Groenland
Dimanche 10 mars 2024
Départ en soirée de Paris pour arriver à Copenhague, y passer une nuit, puis prendre au matin le vol pour Kangerlussuaq. Ancienne base américaine de la seconde guerre mondiale, c’est aujourd'hui le seul aéroport du Groenland avec une piste assez longue pour faire atterrir un avion a réaction. Ensuite, de là, c’est avion à hélice ou hélico pour relier les autres villes. Vu qu’il n’y a aucune route qui les relie entre elles, il n’y a pas vraiment d’autres choix.
Après le survol d’est en ouest de la calotte glaciaire et les pages des montagnes hallucinées qui défilent dans un ma tête, s’en suit une attente à Kangerlussuaq le temps de croiser Mike Horn (en vrai moi je l’aurais pas reconnu si on me l’avait pas dit) qui a vraiment pas l’air d’être un type agréable, puis enfin 45 minutes de vol pour rejoindre Ilulissat, dans la baie de Disko. Avec 3000 habitants, et 2000 chiens, c’est une des plus grosses villes du Groenland. Il fait -15 et pas de vent: c’est la quasi la canicule. Rencontre du guide, du groupe, récupération des skis, raquettes, pulkas et autre matos, dernière bière, dernière nuit au chaud et demain c’est parti…
Lundi 11 mars 2024
Chargement des pulkas et départ en motoneige pour un trajet de 45 minutes. Les jeunes inuits au volant n’y vont pas de mains mortes sur l’accélérateur dans un paysage bien montagneux et de bons virages serrés. Ils nous déposent à l’embouchure d’un fjord, le Sikuiuitsoq, qui donne sur l’Icefjord avant de se déverser dans la mer. L’Icefjord, est un énorme fjord qui donne directement sur la calotte glacière, l’Inlandsis, et voit donc se déverser les plus gros icebergs de l’hémisphère nord. Avec le redoux janvier et le refroid février, de nombreux icebergs sont rentrés dans le Sikuiuitsoq et se sont retrouvé piégés par les glaces. Ça donne un paysage assez extraordinaire.
Ce lieu est un avant-poste de pèche inuit. Il y a presque 400 chiens de traineaux ici (396. Oui, on a compté…), qui hurlent en continue, et des inuits qui font des aller retours avec la banquise en traineau puis ramènent le poisson péché à Ilulissat en motoneige. On y monte le premier camp, et on part ensuite en ski, léger, parcourir la banquise entre ces énormes icebergs. Le temps est brumeux mais se dégage le soir. Toujours pas de vent.
Après avoir coupé des blocs de glace à faire fondre pour faire de l’eau, manger un lyophilisé, c’est parti pour rejoindre la tente avec la température qui descend. Ça aurait été le moment d’adresser une prière mais j’ai dû oublier de le faire. Et donc, forcément, en pleine nuit, le drame et l’envie de pisser. Après deux heures à croire (encore...) en vain que ca va passer je me décidé a sortir de la tente… pour tomber nez à nez avec un ciel étoilé comme jamais vu, et les draperies vertes d’une aurore boréale qui danse le ciel.
Mardi 12 mars 2024
La matinée commence dans la brume. On replie le camp, chausse les ski et les pulkas et on entame la remontée du fjord sur la banquise. Un peu plus de 6h de ski, qui commencent entre les icebergs prisonniers des glaces et se termine au fond du Sikuiuitsoq ou la banquise est plate à perte de vue. Le ciel bleu vite arrivé ne quittera plus le ciel groenlandais jusqu’à notre départ.
Les conditions sont idéales. Il fait beau, chaud (-15°), il n’y a pas de vent. Malgré leur 30kg, les pulkas glissent sur la fine couche de neige qui recouvre la banquise. Au bout du fjord, le Sermeq (glacier) Avangnardleq (je ne sais pas ce que ça veut dire et Google traduction ne traduit pas le groenlandais), langue glacière qui donne sur l’Inlandsis. On a même le droit à une importante chute de sérac, un énorme bloc de glace qui se décroche du glacier et s’effondre dans un impressionnant bruit sourd et une épaisse fumée.
Il neige peu dans cette région désertique. Le sol est glacé, il doit y avoir 2 à 3 mètres de glace de banquise, mais peu de neige par-dessus. C’est très difficile d’y planter la tente et nous n’avons pas de broche à glace. Un peu plus haut sur les hauteurs se trouvent une sommaire cabane d’expédition, alors on switch dessus. La vue sur le fjord gelé est imprenable, et on bien mérité de regarder le soleil se coucher dans un silence méditatif. Et la nuit encore, les lumières dansent dans le ciel…
Mercredi 13 mars 2024
Aujourd’hui on échange les skis avec les raquettes et on quitte la banquise pour prendre de la hauteur sur la moraine afin d’atteindre le point culminant aux alentours. Après un peu plus de 400m de montée nous voilà arrivé sur un point de vue imprenable : le Sikuiuitsoq gelé, du glacier Semerq Avangnardleq jusqu’à l’Icefjord et ses icebergs piégés dans la glace. Et au loin, l’imposante et uniforme masse de l’Inlandsis, la calotte glacière qui couvre 80% du Groenland.
L’inlandsis du Groenland est la deuxième masse de glace sur terre après celle de l’antarctique. C’est un désert de glace et d’eau balayé par des vents violent. L’inlandsis déverse sa glace sur la mer à partir des nombreux glaciers et langues glacières qui l’entourent, dont le Sermeq Avangnardleq devant nous. Mais il est impossible à traverser : c’est un glacier rapide, qui avance de plus de 10 mètres par jour, et dont les blocs de glace se brisent et s’écroulent tout au long de la journée.
On redescend ensuite vers le camp avant la fin de la journée. La vue sur Sikuiuitsoq est fantomatique : tout le paysage est vierge de tout autre passage humain récent. Seul notre trace à ski à travers la banquise vient briser la monotonie blanche aux alentours. On est seul au monde ici.
Un coucher de soleil de soleil qui ne se rate pas, un lyophi et au lit. Et bien sur, encore une superbe aurore boréale cette nuit.
Jeudi 14 mars 2024
Et les ours alors ? Bon, le Groenland ce n’est pas le Svalbard. Ici l’ours est chassé par les Inuits depuis leur arrivée, et il évite donc de se rapprocher des villes. On peut en trouver encore dans le nord ou l’est sauvage, mais ici près d’Ilulissat, il y a vraiment peu de chances. Voir pas du tout. Mais Arnaud, notre guide, ne quitte tout même jamais sa carabine, ses munitions, et ces 3 kg supplémentaires sur le dos.
Aujourd’hui on garde les raquettes, et direction le front du Sermeq Avangnardleq, aussi loin qu’il soit possible d’avancer. Généralement on ne s’approche pas à moins de deux fois la hauteur du front du glacier, c’est à dire une centaine de mètres de haut. Un peu plus loin, la hauteur du glacier atteint les 300 mètres de haut avant de rejoindre l’Inlandsis vers les 500 mètres. Ensuite, la couche de glace continue d’augmenter au fur et à mesure que l’on se rapproche vers le centre de la calotte glaciaire, où elle atteint 3 200 mètres au point culminant.
En ligne droite donc, vers le front du glacier. On prend le luxe de grimper sur une petite moraine a quelque centaine de mètres du glacier. La vue est extraordinaire ; les imposants blocs de glaces d’un bleu d’une pureté étincelantes se déchirent les uns les autres par d’imposantes crevasses. Et pour se rappeler qu’il est définitivement impossible d’accéder à l’Inlandsis par le glacier, a peine arrivée, qu’un immense bloc de glace de plusieurs dizaines de mètres de haut et large se détache du glacier. Dans un bruit assourdissant et un épais nuage noir de fumée, il vient s’écraser au pied du glacier sur la banquise. Une chute de sérac en direct. Merveilleux.
Et puis, ciel bleu azur, coucher de soleil sur la banquise, aurore boréale … bon comme d’hab’ quoi :)
Vendredi 15 mars 2024
C'est le dernier jour de cette première expédition. Nous rangeons le camp, chargeons les pulkas et rechaussons nos skis. Le rendez-vous est fixé à 15h à l'avant-poste de chasse inuit pour être récupérés en motoneige afin de rejoindre Ilulissat. La douche n'a jamais été aussi proche. Chaque heure qui passe la rapproche un peu plus. Plus 15h approche, plus il devient difficile de penser à autre chose.
Il faut un peu plus de 6 heures de ski pour rejoindre l'avant-poste. Quelques nuages commencent à arriver dans le ciel au fur et à mesure que nous nous rapprochons de notre but à travers la banquise. Comme si ce temps exceptionnel, au final, n'avait été qu'une parenthèse qui nous avait été réservée. Bientôt, le silence qui nous accompagne commence à être brisé par les hurlements des chiens ; nous sommes arrivés. Il ne reste plus qu'à guetter l'arrivée des motoneiges en profitant une dernière fois du paysage surnaturel de ces icebergs piégés dans la glace. Nous sommes à 45 minutes de la douche...
15h, personne. Ils vont bientôt arriver.
16h, personne. Bon, il commence à faire froid là. Vivement qu'ils arrivent bientôt.
17h, personne. Bon là, j'ai sérieusement envie de rentrer. Qu'est-ce qu'ils foutent ?
17h30, personne. Alors en fait là, j'ai tellement visualisé et idéalisé ma douche qu'il est inenvisageable de penser à remonter un camp. Rien que l'idée me plonge dans un profond désespoir.
18h, ils arrivent comme si de rien n'était et surexcités. Il y avait la finale de la coupe du Groenland de chien de traîneau à Ilulissat aujourd'hui (ça ne s'invente pas), alors l'ambiance, la fête, oui je vois. D'ailleurs, ils ne sont pas tous venus alors il va falloir faire deux vagues. Bon, allez, je me dévoue, à vrai dire, je suis sûr qu'ils vont me manquer ensuite ces icebergs. Mais il commence sérieusement à faire froid.
19h, ils sont de retour. Petit calcul : 45 minutes avec chacun un passager, ça veut dire que seuls ils font le même trajet en 15 minutes. Hum. On ne traîne pas, on met les casques, les énormes gants et toutes les couches de vêtements en même temps et c'est parti. Le soleil se couche, la lumière est incroyable, et s'il ne m'en reste aucune photo, j'en ai rarement pris autant dans les yeux. À environ 50km/h, dans des montées, descentes et virages abrupts, il faut bien s'accrocher. Rarement pris aussi autant dans le visage. Je suis congelé et brûlé de froid sur toutes les parties qui n'étaient pas couvertes par le masque de ski.
19h45, nous sommes arrivés. Il me reste 15 minutes pour vider la moitié d'un pot de crème hydratante pour essayer de récupérer mon visage qui est dans un état déplorable, et prendre ma douche avant de pouvoir être à 20h, heure max pour commander au resto de l'hôtel. Adieu le rêve d'une interminable douche relaxante. Mais carpaccio de reine et burger de bœuf musqué à la place.
Une aurore cette nuit ? Rien à faire, je dors !
Samedi 16 mars 2024
Une journée de tourisme plus classique commence par une visite rapide d'Ilulissat, car il n'y a pas grand-chose à voir, suivie d'une petite randonnée jusqu'à l'Icefjord avant de remonter sur les hauteurs de la ville et de rentrer.
L'Icefjord donne sur le Sermeq Kujalleq, l'un des rares glaciers par lequel l'Inlandsis atteint la mer. C'est l'un des glaciers les plus rapides du monde, avançant entre 20 et 40 mètres par jour et produisant les plus gros icebergs de l'hémisphère nord, dont le célèbre qui a un point commun avec des milliardaires, un sous-marin et Céline Dion. Certains peuvent atteindre plus d'un kilomètre de haut. Et je ne parle que de la partie émergée, qui ne représente que 10% de l'iceberg au total. Ces monstres restent souvent plusieurs années coincés dans l'Icefjord avant que le vent et d'autres nouveaux icebergs ne viennent les briser. Et effectivement, on a droit à certains beaux spécimens.
L'Icefjord est un point central du tourisme au Groenland en été, quand les bateaux de croisière peuvent offrir une expérience polaire à des touristes bien au chaud dans leur cabine trois étoiles. Heureusement, en hiver, la banquise empêche ces bateaux de monter aussi au nord. Chaque matin, on assiste au départ des brise-glaces qui vont briser la glace pour faire un chenal dans lequel vont s'engouffrer des petits bateaux de pêche groenlandais. La nuit, la banquise se reforme, et le lendemain tout est à refaire.
Dimanche 17 mars 2024
Dernière matinée à profiter de la vue sur la banquise d’Ilulissat et des brises glaces avant d’aller prendre l’avion à Ilulissat ayant, évidement, dévalisé le magasin de souvenirs. Pour les vols intérieurs au Groenland, c’est assez light : pas de check sécurité, on demande juste de prévenir si on a des armes de chasse. Un jour sur deux les avions ne peuvent ni se poser, ni décoller d’Ilulissat à cause des conditions météo. Le groupe qui nous a précédé a mis 4 jours a pouvoir décoller à la fin de leur voyage. Aujourd’hui la moitié des avions sont annulés, mais le mien est bien là. Après 45 minutes, atterrissage à Kangerlussuaq. Parfait.
Kangerlussuaq est une ville de moins de 500 habitants, fondée par les Américains pendant la seconde guerre mondiale pour envoyer leurs bombardiers jusqu’en Allemagne. C’est le point plus à l’intérieur des terres à plus de 200 km de la côte, ce qui en fait l’un des endroits le plus chaud en été et le plus froid en Hiver, dû à sa proximité avec l’Inlandsis. Le climat est désertique, il n’y a que très peu de précipitations, il y a donc peu de neige. On aurait presque l’impression de ne pas être au Groenland, s’il ne faisait pas -25.
La ville est donc construite autour de l’aéroport, le seul du pays qui peut effectuer des liaisons internationales. Enfin a moins de 500 habitants c’est tout juste un village. Heureusement il y a une auberge de jeunesse, dans le vieux camp militaire. Deux autres aéroports internationaux sont en constructions : à Nuuk, la capitale, pour le développement du pays, et à Ilulissat pour développer le tourisme. D’ici quelques années celui de Kangerlussuaq va fermer, et les habitants (principalement des Danois) vont repartir, ne laissant qu’une ville fantôme. Dans dix ans, ça sera l’objectif d’un raid à ski urbex sympa j’imagine. C’est une journée calme de transfert, qui finit par de jolies aurores nocturnes.
Lundi 18 mars 2024
Départ en 4x4 avec un autre groupe, guidé par un ancien militaire danois alpiniste et sa femme. On roule jusqu’au point 660. Situé à 660 m d’altitude et accessible via une piste, il surplombe les glaciers environnants et est un point d’accès direct à l’Inlandsis. C’est un des rares points au Groenland à travers lequel on peut accéder à la calotte glacière. On chausse les crampons, et avançons avec des pulkas chargées de matériel.
Le paysage est lunaire : nous marchons sur plus de 300 à 400m de glace d’un bleu intense et très légèrement recouverte par un voile de neige. Aucun bruit, aucun animal, aucune vie. Le désert complet s'étend sur plus de 1000 km en ligne droite vers la côte Est du Groenland. Seul le bruit du vent s’associe avec le bruit de nos crampons qui craquent la glace.
L’été, la glace fond en surface et au gré des vents et des reliefs qui creusent toute une géographie complexe : des rivières, des crevasses, et surtout des moulins, des puits creusés par l’eau pouvant rejoindre la terre 300m sous la glace. En hiver, ces dangereux pièges sont recouverts par la neige. Hors de question de s’éloigner de la trace du guide.
Lorsque l’on monte le camp, le soleil se couche donnant des lumières extraordinaires. La température descend en dessous de -30° et le vent se lève. La nuit est glaciale, le vent continue de souffler, couchant la tente régulièrement. Heureusement qu’elle est fixée avec des vis à glace. Je ne crois pas avoir réussi à dormir cette nuit à.
ça va passer …” Et non ça ne passe pas, y' a un moment il faut baisser les armes et accepter. Je sors de mon duvet, et me prépare à sortir dehors. Le vent est tellement fort qu’il projette en continue des billes de glace au visage. Je baisse la tête, je me tiens fort sur mes pieds pour réussir à ne pas tomber tellement le vent est violent. Un coin de quart d’œil une demi-milliseconde vers le ciel : oui il y a bien une aurore de malade dans le ciel, mais mon visage se fait tellement déchiré par le vent que je rentre directement la tête complètement recroquevillée après m’être exécuté.
Tant pis pour l’aurore mais j’ai bien fait. Le lendemain on verra que le vent soufflait à plus de 72km/h, ce qui donne une température ressentie en dessous de -50° et des risques élevés de gelure dès deux minutes d’exposition de la peau.
Mardi 19 mars 2024
“it was fucking cold !” On est dans la tente mess à tenter de se réchauffer à côté du réchaud qui fait fondre de la glace pour produire de l’eau. Départ à 9h pour une rando sur le glacier. Le vent continue à souffler aussi fort que cette nuit, voire plus. Pour le départ il n’y aura pas grande foule. A part le guide, sa femme, deux jeunes danois et moi. On part en crampon, complètement recouvert, avec pas un seul bout de peau exposé. On commence à monter sur les hauteurs pour une marche hors du monde et hors du temps.
Le froid brûle, le vent est tellement violent que j’aurais mal aux avant-bras pendant plusieurs fois tellement j’ai dû forcer sur les bâtons pour tenir sur la glace. On approche un gigantesque moulin : une coupole inversée de plusieurs dizaines de mètres de diamètre avec en son centre un puits vers les abîmes. C’est comme un trou noir, une petite glissade ou chute au bord de la couple et rien ne pourra retenir la chute vers le moulin. On traverse des lits de rivière (sec l’hiver) creusé dans la glace. C’est le seul moment où on est un peu à l’abri du vent et où il est possible de quitter un court instant les gants pour prendre une photo.
Après deux heures, retour au camp pour un repas, le démontage, et le retour avec les pulkas vers le point 660. Mais avant de quitter le glacier, un dernier moment à le regarder silencieusement et contemplativement. Cette immensité de glace n’a aucun équivalent que j’ai pu voir ou même imaginer auparavant.
On retourne au 4x4… qui est toujours en train de tourner avec les clefs sur le contact depuis hier. Oui, ici, ils n’éteignent pas les voitures la nuit ou pour une pause prolongée ; gelée, elle risquerait de ne pas redémarrer. Une dernière vue les langues glaciaires qui tombent de l’Inlandsis et retour à Kangerlussuaq pour une bière et une douche chaude. J’ai encore une fois la peau complètement brûlée sur laquelle je vide l’autre moitié de mon pot de crème hydratante. Ça brûle.
La nuit, de nouveau des aurores dans le ciel. Mais je suis tellement fatigué et rassasié que mon appareil restera au chaud.
Mercredi 20 et jeudi 21 mars 2024
L’avion part de Kangerlussuaq le midi, pour atteindre Copenhague de nuit avec le décalage horaire. C’est l’occasion de faire des rencontres improbables et de lier de bons contacts, pour une nouvelle expédition certaine au Groenland à venir. J’aurais le temps d’en reparler.
Et surtout de finir ce voyage en beauté en croisant Eléa et Yannick à Charles de Gaulle. Je ne pouvais pas finir meilleur voyage au Groenland sans eux ! :)
Merci à ceux qui ont lu mes aventures ! A bientôt pour les nouvelles, j'ai quelques projets :)